*un cadavre est là, par terre, rongé par les vers, on a oublié de l'enterrer. Un ver le chatouille, il s'écire:*
..............!
*une heure se passe*
*Crok vaque à son occupation, son seul plaisir de la mort, gésir en silence.*
*deux heures se passent*
*enfin, Crok se meut... ah non, c'est la bise qui fait voleter son chandail*
*Trois heures, vides...*
*Un sentiment se mit à grandir en Crok' au milieu de toute cette agitation, accentué par un majestueux coucher de soleil, allongé, là sur un tapis de fleurs de cerisiers, baignant dans les odeurs de montagne acheminée par le petit ru qui coulait à quelque metres de là, un sentiment fort, si fort, puisant toute sa puissance dans la beauté de cet instant, puisant sa majesté dans l'esprit et la sagesse de la forêt, un sentiment qui brille au firmament de sa grandeur, un sentiment dont on ne saurait traduire l'immensité dans mille chansons épiques! Un sentiment extraordinaire qui ne peut être ravi par le malin, un sentiment qui depuis toujours s'est montré à même de dominer les dieux et de faire taire les forces obscures et l'entreprise du mal, un sentiment qui s'est vu etre le berger des plus démunis au coeur même de la valée des ombres et de la mort! :
Absolument rien du tout.*
*Les heures passent....*