Tente du Capitaine de Vienkrick

Comme à chaque fois, elle laissa sa plume glissé sur le papier notant ce qu'elle entendait, lorsqu'il eu finit, elle réfléchit que beaucoup de gens étaient arrivé sur ces terres par accidents ou blessés. Comme çi un dieu s'arrangeait pour amener les pions avec qui il voulait jouer sur cet echequier. Elle se mit à songer, écoutant toujours le capitaine. Elle troqua la plume contre la pointe de charbon, croquant au fil des mots, un capitaine, le regard au loin, sur son navire. Puis elle se secoua, réintégra le monde réel, le silence la surprit elle n'avait pas entendu Neirda se taire. Elle toussota, arrangea son calepin et entreprit de tracer plusieurs mots sur un parchemin vierge. Elle le poussa en direction de Neirda.

- que lisez-vous la dessus? je voudrais voir vos bases dans l'art de l'écriture. Et au fait compter vous retourner en mer un jour? Ma vie ressemble à la votre, ma soeur et moi avons constament du être sur le qui-vive, pour que la minute que nous vivions ne soit pas la dernière.. Ma soeur...... elle s'arrêta une boule grossissant dans sa gorge.

Je vois que vous n'excellez pas dans le dessin, pensant que l'humour pourrait cacher son ignorance.

Votre soeur oui, vu dans l'état dans lequel je vous croisé, inutile de demander d'avantage sur elle.

Et donc je disais, retourner en mer, oui biensûr, les De Vienkrick sont une familles nobles où les navigateurs ont la meilleur espérance de vie, et je compte bien que cela continu.

- A vrai dire je ne connais de la mer que les récits que l'on m'en a fait. je viens d'un village de montagnard, donc même si je peux parfaitement vous relater ce à quoi doit ressembler la mer pour mon plus grand malheur je ne l'ai jamais vu.

Elle tira à elle le parchemin sur lequel s'échinai le capitaine, retient le rire qui lui montait à la gorge, et entreprit de lui expliquer comment mieux tracer ses lettres. Il s'appliqua pendant quelques minutes, et elle laissa divagué ses pensées vers ses souvenirs. Ce n'est que lorsqu'elle n'entendit plus le grattement de la plume, qu'elle se rendit compte que Neirda la regardait.

Il me semble que je vous perd demoiselle, et surtout j'ai du mal à suivre le cheminement des évènements. Comment se peut-il qu'une fille des montagnes, dans un village, puisse être attirer par des lames coupe-gorge ?

- Ma vie est une longue histoire, mais bien trop ennyeuse j'en ai bien peur. Tout ce que je peux vous dire, c'est que je vous une haine terrible à tous ce qui peut toucher l'Empire. et en particulier aux lames de l'empereur....Et même s'il est fort possible qu'en m'obstinant dans ma vengeance et dans ma recherche des dernières personnes vivantes de ma famille je perde la vie, et bien soit, c'est un risque que je prends.

Elle s'arreta, se releva, rangea ce dont elle se servait. Dehors le soleil brillait plus fort, mais l'air restait agréable et frais.

- Je n'ai pas eu le temps hier de faire le tour de ces terres, je vais donc profiter du fait que pour une fois je n'ai rien à faire pour aller prendre mes marques.
Elle salua d'un hochement de tête le capitaine et ouvrit la tenture.

Le Capitaine attendit 2 minutes que Moonka parte, puis, sentant le lieu sûr, rangea ce papier, plume et encre inutile et empoigna la bouteille.

Ça c'est beaucoup mieux, je sais faire et commença à boire.